La Bourse de New York devrait ouvrir en hausse vendredi matin, prolongeant ainsi sa progression de la veille dans le sillage d'un rebond des valeurs chinoises, qui profitent des perspectives d'un déconfinement.

Une demi-heure environ avant le début des échanges, les contrats à terme sur les grands indices new-yorkais avancent de 0,5% à 0,6%, annonçant un début de séance dans le vert.

La hausse des marchés américains s'annonce plus modeste que celle observée jeudi, même si les investisseurs gardent de l'appétit pour les actifs risqués suite à l'annonce, hier, d'un ralentissement des tensions inflationnistes.

'Ce reflux de l'inflation vient renforcer un consensus grandissant sur le marché selon lequel la Fed va être en mesure de ralentir le rythme de son resserrement monétaire à sa prochaine réunion du mois de décembre', rappelle UBS.

D'après la banque privée helvétique, la banque centrale américaine devrait ainsi opter pour une hausse de taux réduite de 50 points de base le mois prochain, après quatre relèvements successifs de 75 points.

'Les investisseurs ont aussi revu à la baisse leur prévision de taux terminal, ramenée à environ 4,8% à horizon juin 2023 contre encore 5,1% la semaine dernière', souligne UBS.

Autre facteur de soutien, la Chine a annoncé hier soir un léger assouplissement des sévères mesures de confinement qui figent le pays afin de contenir l'épidémie de Covid-19.

A l'issue d'une réunion tenue hier, le Comité permanent du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois a estimé que 'les politiques excessives' et le 'traitement simpliste des problèmes' devaient être rectifiés.

'Ils ont abaissé la durée de la quarantaine pour les voyageurs étrangers de 10 à huit jours et celle pour les cas contacts à huit jours également, même si le nombre de cas quotidiens est repassé au-dessus des 10.000 pour la première fois depuis avril', précisent les équipes de Deutsche Bank.

La poursuite de la politique dite 'zéro Covid' de Pékin était considérée comme un poids sur la confiance des consommateurs et des entreprises, ainsi que comme une entrave la reprise économique.

Aucun catalyseur ne devrait animer la séance à New York hormis la parution, dans le courant de la matinée, de l'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan.

Si les conditions du marché du travail restent solides, l'indicateur devrait encore pâtir des pressions inflationnistes qui s'exercent sur le budget des ménages, avec notamment des prix de l'essence qui ont rebondi depuis la mi-septembre.

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