Wall Street semble vouloir achever la semaine sur une note positive, le repli observé sur les marchés au cours des dernières semaines réservant d'intéressantes opportunités aux yeux des investisseurs.

Quelques minutes avant l'ouverture, les contrats 'futures' sur les principaux indices new-yorkais avancent de 0,6% à 1%, annonçant un début de séance dans le vert.

La semaine qui s'achève aujourd'hui aura de nouveau été marquée par une très forte volatilité, avec notamment une entrée en territoire de correction pour l'indice Dow Jones.

Pour ne rien arranger, la menace inflationniste est venue alimenter les incertitudes des investisseurs, avec un indice des prix à la consommation ressorti hier à un plus haut depuis 1982.

Les intervenants de marché se demandent toutefois si le mouvement de repli des actions n'est pas en train de toucher pas à sa fin et si la faiblesse des valorisations actuelles ne mérite pas quelques convoitises.

Le fait que les prix du pétrole se stabilisent après leur récente poussée - qui avait ravivé les inquiétudes sur les perspectives d'inflation - semble également rassurer les opérateurs.

Les cours du pétrole brut léger américain et du Brent se stabilisent autour de 106,4 dollars pour le premier et de 109,4 dollars pour le second.

Chez Capital Economics, on exclut en tout cas que la récente hausse des prix de l'énergie vienne autant menacer Wall Street que par le passé.

'Nous ne pensons pas que la remontée des prix pétroliers va provoquer un incident du même type que celui de 1973 au niveau du S&P 500 cette année, même si sa performance pourrait inférieure à celle qu'elle aurait pu être sans cela', estime le bureau de recherche économique.

Certains observateurs commencent même à évoquer un intérêt croissant consistant à 'acheter les creux' (dip-buying) sur les marchés boursiers américains.

Selon une étude de Jefferies, les fonds communs de placement ont liquidé pour 19,2 milliards de dollars d'actions sur la période allant du 3 au 9 mars, mais les fonds indiciels ETF ont, eux, injecté 18,5 milliards de dollars dans les marchés boursiers, un plus haut de quatre semaines, un phénomène que le broker explique par la volonté de réaliser de bonnes affaires.

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