Comme prévu, Wall Street a ouvert la séance de vendredi en légère baisse, les investisseurs préférant sécuriser leurs gains après le spectaculaire rally des derniers jours.

Une heure après l'ouverture, le Dow Jones recule ainsi de 0,3% à 28.308,1 points, tandis que le Nasdaq Composite lâche environ 0,5% à 11.830,8 points.

Les investisseurs attendent toujours de connaître l'issue de l'élection présidentielle américaine, qui semble désormais dépendre du dépouillement des derniers votes par correspondance, réputés plutôt favorables aux Démocrates.

'Le coronavirus continue aussi de peser sur les marchés, les Etats-Unis étant devenus hier le premier pays à dépasser officiellement le cap des 100.000 nouvelles contaminations par jour', commentent les équipes de Wells Fargo.

Les marchés d'actions ont connu une semaine présidentielle euphorique, le soulagement l'ayant emporté avec la perspective d'un Congrès divisé, synonyme d'absence de grandes réformes par le camp démocrate.

En progressant de plus de 7% depuis lundi matin, Wall Street vient d'effacer en quatre séances ses quatre semaines de repli précédentes et se dirige vers sa meilleure semaine présidentielle depuis 50 ans.

Les marchés, en revanche, n'ont pas trop réagi à la publication, en début de matinée, d'indicateurs meilleurs que prévu sur le front de l'emploi.

L'économie américaine a créé 638.000 emplois en octobre, selon des chiffres dévoilés le Département du Travail, alors que le consensus attendait autour de 600.000 créations de postes.

Si le taux de chômage ressort en forte baisse, à 6,9% contre 7,9% en septembre, son niveau reste malgré tout près de deux fois supérieur à celui qui prévalait avant la crise.

Les stocks des grossistes ont quant à eux gagné 0,4% en septembre, après une hausse de 0,5% en août, une statistique qui ne renseigne pas beaucoup sur l'état actuel de la reprise aux Etats-Unis.

Côté valeurs, Electronic Arts décroche de presque 10% après avoir fait état de résultats trimestriels jugés 'mitigés', marqués notamment par une chute de ses 'net bookings' (chiffre d'affaires historique), interprétée comme un affaiblissement de la demande.

AMD progresse au contraire de 2%, porté par un relèvement de recommandation des analystes de Wells Fargo, qui saluent les progrès réalisés par le fabricant de processeurs sur les segments de l'informatique de haute performance et des 'superordinateurs'.

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