Wall Street clôture assez nettement dans le vert (contrairement à la veille) mais les 3 principaux indices plafonnent près des sommets... et les célébrations de Thanksgiving sont menacées par des mesures sanitaires restreignant les rassemblements.

Eric Rosengren (FED de Boston) a répondu à une interview où il qualifie de 'prometteur' l'annonce par Pfizer d'un vaccin efficace à 90%... mais il précise que les 6 prochains mois risquent d'être 'heurtés', et ce délai de 2 trimestres n'est pas mentionné au hasard.

Car 6 mois, c'est le temps pour que le vaccin soit testé plus largement et approuvé par la FDA puis distribué à grande échelle... avec des impératifs techniques très particuliers puisque le vaccin doit être stocké puis transporté à -80° avant injection (et en espérant que le virus ne mute pas considérablement dans l'intervalle, rendant les 1ères doses conçues durant l'été inopérantes).

Par ailleurs, un record de plus de 200.000 'cas' de contrôle positif au Covid a été battu ce mercredi aux Etats Unis : de nouvelles mesures sanitaires comprenant des restrictions et des mesures de couvre-feu se multiplient aux Etats-Unis face à cette progression exponentielle de personnes potentiellement infectées.
La 'CDC' (l'équivalent des autorités sanitaires aux US) recommandent déjà de limiter le nombre de participants aux repas autour de la dinde
et lors des célébrations de Thanksgiving' pour la première fois de l'histoire des Etats Unis.
Mais ce qui est le plus important pour Wall Street, c'est que l'accès aux centres commerciaux ne soit pas restreints d'ici une semaine pour le 'black friday', c'est à dire le grand jour des soldes annuelles.

Sans faire montre d'une véritable inquiétude à ce sujet, Wall Street ne parvient pas à s'affranchir des résistances du début de l'année ou du 2 septembre (record inscrit avant le surgissement d'une seconde vague).

Le Dow Jones cale en séance sous les 29.500 (juste en dessous de son record absolu de clôture des 29.550 du 11/02) et termine en repli de -0,08%.
Le S&P500 (+0,7% à 3.572) évolue en territoire record (seconde meilleure clôture de tous les temps) mais il ne parvient à en terminer au-delà des 3.580 (le plus haut du jour a été inscrit à 3.581, au point près le niveau de clôture du 2 septembre).

Goldman Sachs anticipe un S&P500 à 4.300 à fin 2021 (soit +20% par rapport à ce 11 novembre), après une année 2020 à +10%.

Le Nasdaq reprend +2% (et le Nasdaq-100 +2,3% grâce aux GAFAM) après 2 séances de net repli.
Le Russel-2000 reste en territoire record au-delà des 1.705Pts (ex-zénith du 16 janvier) et se maintient au plus haut à 1.737Pts (clôture inchangée).
Le Nasdaq progresse dans le sillage de Microsoft avec +2,6%, Apple +3%, Amazon +3,4% (c'était le 'single day' en Chine avec des records absolus de ventes en ligne en 24H), JD.Com +3,5%, Microchip +3,8%, Xilinx et Cadence Design +3,8%, AMD +4,2%,KLA +4,4%, NewsCorp +4,6%, Paypal +4,9%, Nvidia +5,1%, Qualcomm +5,4%, Pinduoduo +8,8%, Zoom +9,9%... Facebook se contente de +1,5%.
Les compagnies aériennes ont pesé sur la tendance au sein du S&P500, de même que les spécialistes de l'immobilier locatif... et Boeing avec -3,5%.

Copyright (c) 2020 CercleFinance.com. Tous droits réservés.