Facebook et Amazon (+3,6 et +3,5%) et surtout Apple (+3,6%) qui est présent au sein des 3 principaux indices de référence US ont été les locomotives de Wall Street et les principaux artisans des 3 (et même 6) nouveaux records absolus simultanés des principaux baromètres boursiers US.

Car il ne faut pas oublier les nouveaux zéniths inscrits par le Dow Jones US Total Stocks Market (+0,5% à 30.090 et 30.192 au plus haut), le 'Barron's-400' à 858Pts (852 au final soit +0,05%, grâce à Apple principalement) et le le Russell-2000 : même s'il clôture à -0,38% (à 1.996), il a inscrit un nouveau plus haut absolu intraday à 2.026 en début de séance.

Pour les indices 'leader', le Dow Jones (+0,7% ce soir à 30.400) a bondi par delà les 30.500 en intraday, le S&P500 (+0,87% à 3.735) a inscrit un record à 3.742), le Nasdaq (+0,75% à 12.900) s'est hissé à 12.930 (les 13.000 devraient être testés d'ici 48H)... et le Nasdaq-100 a dominé le classement avec +1% à 12.839 (et 12.869 au plus haut).
Il flambe également grâce à Apple et Amazon: il porte ainsi son gain annuel à +47%, avec des niveaux de valorisation seulement comparables à décembre 1999.

La structure de la hausse du jour indique clairement la prédominance des achats indiciels (ultimes allocations des liquidités en excès dans les portefeuilles) et la prévalence des surpondérations ciblant les titans de la cote (c'est la conséquence du recours massif aux outils 'quantitatifs' dans le cadre de la réplication indicielle via les ETF ou les gestions passives).

Les derniers habillages de bilan ne sont évidemment pas les seuls causes de la hausse du jour : les marchés ont salué le revirement de Donald Trump qui s'est résolu à ratifier hier un plan de relance ('relief Bill') de 900Mds$ initial + 1.400Mds$.
Un 'package' ventilé entre financement des vaccins, dotations pour les fonctionnaires (afin d'éviter le 'shutdown' des administrations), entre chèques de 2.000$ (et non 600$) aux ménages en difficulté (annonce de dernière minute de Nancy Pelosi), et qui va permettre à des millions d'américains (chômeurs en fin de droits, salariés précaires, auto-entrepreneurs en arrêt d'activité) d'éviter de se retrouver dans une situation critique (impossibilité de payer les loyers, de rembourser les échéances de prêts immobiliers, de prêts professionnels ou étudiants, etc.)

Dans le contexte de 'trêve des confiseurs' et de surliquidité actuel, les investisseurs achèvent de peaufiner leur stratégie pour 2021, qui devrait faire la part belle à la thématique de la reprise économique mondiale après une année 2020 marquée par la pandémie.

Bon nombre d'analystes estiment que l'année qui vient devrait profiter aux valeurs cycliques les plus exposées à la croissance, aux spécialistes de l'industrie et aux titres 'value', ces actions qui affichent des valorisations décotées par rapport à leurs fondamentaux.

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