Wall Street finit sans tendance -notamment le Nasdaq et le 'S&P' qui préservent in extremis l'équilibre avec +0,02%- à l'issue d'une séance placée initialement sous le signe du rebond (+0,7% à +0,8%) mais où les gains se sont rapidement étiolés avant que les indices se stabilisent au niveau de la clôture de jeudi durant plus de 3 heures.
Sur l'ensemble de la semaine, la consolidation l'emporte nettement avec -0,6% sur le Dow, -1% sur le S&P et -1,5% sur le Nasdaq qui perd un peu le contact avec son zénith des 5.340.
L'indice 'VIX' s'est retendu symétriquement et après un test des 16,5, la fièvre est un peu retombée (-3,4%) à 16,1.

Les résultats de 3 grandes banques (Wells Fargo, JP-Morgan, Citigroup) furent d'abord bien accueillis mais la tendance a rapidement viré au rouge, sans que les écarts prennent de l'ampleur.
Au final Wells Fargo s'effrite de 0,1%, JPM de -0,3% et Citi termine aux forceps à +0,3%.

Le Dow Jones a grappillé 0,22% grâce à Goldman Sachs (+1,8%) et Intel (+1,3%) puis Dupont (+1,25%).

Les 'chiffres du jour' n'ont clairement pas contribué à soutenir les cours, les uns compensant les autres.
Les ventes de détail US sont ressorties à +0,6% (contre +0,7% attendu), chiffre ramené à +0,3% hors automobile.
L'inflation ressort à +0,7% en rythme annuel mais elle atteint +1,5% hors énergie et alimentation, ce qui ne préfigure pas de franchissement imminent du seuil des 2%.

L'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan pour le mois d'octobre a subit un brusque décrochage de 91,2 vers 87,9 en octobre (contre 92 anticipé) et qui serait lié aux incertitudes concernant l'élection présidentielle du 8 novembre.

Enfin les stocks des entreprises se regonflent de +0,2%, ce qui peut être interprété comme l'anticipation d'une hausse de la demande et de plus grand confiance dans l'avenir.



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