Wall Street a ouvert en nette hausse vendredi, portée par des habillages de portefeuille ponctuels qui viennent clore un premier trimestre historique pour les marchés.

En fin de matinée, l'indice Dow Jones avance de 0,5% à 25.857,1 points, tandis que le Nasdaq s'adjuge 0,6% à 7717,8 points. Le S&P reprend de son côté 0,4% à 2827,6 points.

Avec un gain de 12,8% depuis le 1er janvier, le S&P s'apprête à boucler sa meilleure performance trimestrielle depuis la crise financière.

'C'est aussi sa meilleure performance pour un premier trimestre depuis 1998', font remarquer les analystes de Wells Fargo, qui attribuent la hausse du jour aux progrès faits sur le terrain des négociations commerciales avec la Chine.

Quelques opérations d'habillages de bilan de fin trimestre - qui voient les investisseurs privilégier les valeurs ayant le mieux performé ce trimestre comme Boeing, Intel ou Nike - semblent également soutenir la tendance.

Les indicateurs économiques du jour n'ont, en revanche, pas beaucoup d'impact sur la tendance.

Après une baisse de 0,6% au mois de décembre, les dépenses des ménages américains ont augmenté de 0,1% le mois dernier, selon le Département du Commerce, là où les économistes anticipaient en moyenne une progression de 0,3%.

De leur côté, les revenus des ménages ont progressé de 0,2% en février 2019.

L'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan s'est lui nettement redressé, de 93,8 vers 98,4 au mois de mars, alors que les économistes l'anticipaient en moyenne à 97,8 points

Par ailleurs, les ventes de logements neufs aux Etats-Unis ont augmenté de +4,9% en février, pour ressortir à 667.000 en nombre annualisé, contre 620.000 attendues en consensus (soit environ -2,5%)

Côté valeurs, les investisseurs attendent toujours les premières cotations de l'application de transport Lyft, a priori promise à des débuts souriants au vu de la révision continue à la hausse de son prix d'introduction ces dernières semaines.

Wells Fargo connaît en revanche un début de séance difficile (-1,5%) après la démission abrupte de son directeur général Tim Sloan, pour lequel la banque californienne n'a pas encore trouvé de remplaçant.

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