Wall Street accuse une baisse deux fois moins forte qu'en Europe mercredi, ce qui constitue une forme de résilience au vu du décrochage de plus de 4% du baril de pétrole.

En toute fin de matinée, le Dow Jones cède 0,9% à 16.998,5 points tandis que le Nasdaq perd 0,6% à 4862,6 points.

La Corée du Nord a déclaré dans la nuit avoir testé avec succès sa première bombe à hydrogène, une décision qualifiée de 'menace sérieuse' par les autres pays de la région.

'Il y a bien sûr la remontée du risque géopolitique en Asie, mais aussi la chute des cours pétroliers', explique un intervenant.

Sur le NYMEX, le baril de brut américain affiche actuellement une correction de 4,5% à 34,3 dollars malgré l'annonce d'une rechute des stocks de pétrole brut de près de 5,1 millions de barils la semaine dernière aux Etats-Unis, selon les chiffres de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).

Les majors énergétiques de la trempe d'ExxonMobil (-1,1%) ou Chevron (-3,9%) accusent logiquement le coup sur le Dow Jones.

Les nombreuses données publiées dans la matinée semblent en revanche laisser les opérateurs de marbre, y compris les 257.000 créations d'emplois privés du mois de décembre (contre 190.000 en consensus), un chiffre de bon augure à deux jours du rapport du Département du Travail.

Apple (-1%) ne parvient pas à amorcer de rebond après avoir dévissé de 2,5% hier sur des informations du quotidien économique japonais 'Nikkei' évoquant une réduction allant jusqu'à 30% de la production d'iPhone 6S et 6S+ au premier trimestre afin d'écouler les stocks.

Yahoo! grignote lui 0,3% à peine alors que le fonds activiste Starboard Value, qui se présente comme un actionnaire 'significatif' du groupe, réclame dans un courrier envoyé au portail davantage de réductions de coûts et une éventuelle fusion avec AOL.

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