Wall Street termine dans le vert, pour quelques centièmes de points et cette clôture positive doit tout à la flambée du titre Apple qui 'fait la différence' avec un gain historique de +6,1% à 128,75$, avec pas moins de 111 millions de titres échangés, ce qui représente plus de 3 fois le chiffre d'affaires observé à la bourse de Paris: énorme, colossal !
Rappel, la meilleure clôture historique d'Apple (133$) remonte à fin février 2015.

Dans l'attente de nombreux chiffres (ISM, stocks de pétrole hebdo) l'entame de séance fut positive sans être spectaculaire (jusqu'à +0,7% sur le Nasdaq) mais les gains initiaux n'ont pas tenu avec un Dow Jones qui retombait dans le rouge (-0,1%). A mi-séance, les actions US ont commencé à se redresser sans véritable conviction.
Au final, le 'S&P' grappille +0,03%, le Dow Jones +0,13% et le Nasdaq +0,5% à 5.642... avec une fois encore, l'impact déterminant d'Apple.

Le Russel-2000 en revanche s'effrite de -0,05%.

S'il fallait trouver une justification conjoncturelle à cette séance positive, les derniers chiffres publiés aux USA invitent à l'optimisme, notamment l'ISM manufacturier (+1Pt à 56).
En revanche, le PMI manufacturier de janvier (calculé par Markit) marque le pas, à 55 contre 55,1.

Le chiffre le plus attendu était celui des créations d'emplois dans le secteur privé aux Etats Unis.
Ils ont largement surpassé les attentes en janvier: ADP a comptabilisé +246.000 nouveaux jobs contre 165.000 anticipé, après +151.000 en décembre.
Cela représente en bond de +66% d'un mois sur l'autre: c'est spectaculaire !
Ce qui le fut beaucoup moins, c'est la réaction de Wall Street au communiqué de la FED diffusé mercredi à 20H: outre la confirmation d'un statu-quo sur les taux (anticipé à 99,99%), elle ne donne aucune piste concernant la date et la fréquence des prochains 'tours de vis'.

La FED attend de recueillir d'avantage d'éléments macroéconomiques pour modifier sa stratégie monétaire.

Le point d'orgue de la séance, ce fut la publication des résultats de Facebook (+2,2% en clôture) sans surprise supérieurs aux attentes.

La surprise provient en revanche de l'estimation du 'revenu par usager' qui fait un bond à 19,8$ en Amérique du Nord, contre 15,65$ au 3ème trimestre 2016 (grâce au temps de connexion sur les smartphones).

Facebook prenait +2,3% supplémentaires en 'after hour' pour renouer avec ses records absolus, vers 137$

D'autres titres ont soutenu -mais à la marge- le Nasdaq: Micron +2,7%, Applied Materials +2,3%, Amgen +1,9%.

Au sein du S&P500, un seul 'gadin' à signaler: Pitney Bowes à -17,5%.
Quelques replis sur le pétrolières avec Apache -3,5% Cabot Oil -3,1%, Anadarko et Range Resources -1,7%.


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