Londres (awp/afp) - La Bourse de Londres a ouvert en hausse mercredi, soutenue par le repli de la livre provoqué par les propos du Premier ministre Boris Johnson laissant entendre qu'il ne prolongerait pas la période de transition post-Brexit.

L'indice FTSE 100 des principales valeurs s'appréciait de 0,11% à 7.533,28 points vers 08H45 GMT.

Le Premier ministre a dit mardi qu'il comptait interdire toute extension au-delà de 2020 de la période de transition après le Brexit le 31 janvier, censée ménager le temps de discuter la future relation.

Boris Johnson met ainsi la pression sur Bruxelles pour tenter d'obtenir un traité de libre-échange au plus vite mais a fait en même temps resurgir les craintes d'une sortie sans accord, dommageable à l'économie britannique.

"Nous revoilà avec les risques d'une sortie de l'UE sans accord qui fait bouger la livre", remarque Neil Wilson, de Markets.Com, ajoutant que la monnaie britannique, à 1,3114 dollar (-0,11%) et 84,94 pence pour un euro, a totalement effacé les gains enregistrés grâce à la victoire des conservateurs.

L'agence de notation Fitch, tout en maintenant la note de la dette du Royaume-Uni parce que la victoire de Boris Johnson "éloigne à court terme le risque" d'un Brexit sans filet, a estimé tard mardi qu'elle pourrait abaisser cette notation dans les mois à venir, "en raison de l'incertitude sur la future relation avec l'UE".

- ROYAL DUTCH SHELL (+0,11% à 2.231,50 pence) Le géant pétrolier a publié des données fiscales indiquant qu'il n'a pas versé d'impôt sur les sociétés au Royaume-Uni l'an dernier malgré de confortables bénéfices.

- PEARSON (+3,04% à 663,60 pence) Le directeur général de la maison d'édition, John Fallon, a annoncé son départ. La cession des 25% restants de Pearson dans Penguin Random House à Bertelsmann a également été annoncée, pour 530 millions de livres.

- BRITANNIQUES Les valeurs centrées sur la Grande-Bretagne comme le site internet de livraison alimentaire Ocado (-1,41% à 1.220,50 pence) ou les supermarchés Morrison (-0,53% à 198,20 pence) pâtissaient du repli de la livre.

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