New York (awp/afp) - Le Dow Jones a terminé pour la première fois au-dessus du seuil symbolique des 20.000 points mercredi, grâce à un regain de confiance sur la capacité du président Donald Trump à mener à bien ses réformes économiques.

Selon les résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average a gagné 155,80 points, soit 0,78%, à 20.068,51 points.

Les deux autres indices majeurs de Wall Street ont également fini à des records: le Nasdaq, à dominante technologique, a pris 55,38 points, ou 0,99%, à 5.656,34 points et l'indice élargi S&P 500 s'est adjugé 18,30 points, soit 0,80%, à 2.298,37 points.

"Nous avons enfin passé la barre des 20.000", s'est réjoui Peter Cardillo, économiste en chef à First Standard Financial Company.

L'indice phare de la Bourse de New York a franchi ce cap dès l'ouverture mercredi et a même un peu augmenté ses gains par la suite.

"J'attribuerais une partie de ces gains à des résultats d'entreprises solides (...) et aux décrets signés par M. Trump", a estimé Peter Cardillo.

Parmi les décisions remarquées par les marchés, le nouveau président a relancé mardi la construction de deux oléoducs controversés, comme il l'avait promis au cours de sa campagne.

"C'est un rappel, pour un marché apathique, des encouragements du gouvernement Trump en faveur d'une hausse de l'activité économique aux Etats-Unis", a indiqué Patrick O'Hare, de Briefing, dans une note.

Cela faisait plus d'un mois que le Dow Jones se cassait le nez sur cette barre des 20.000 points, qu'il a finalement franchie moins d'une semaine après l'investiture de Donald Trump vendredi.

"Les marchés mondiaux balaient leurs craintes politiques au milieu d'un flot de décisions du président américain", ont résumé les courtiers de Charles Schwab dans une note.

Quant au marché obligataire, traditionnelle valeur refuge, il baissait vers 21H20 GMT. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans montait à 2,518%, contre 2,463% mardi soir, et celui des bons à 30 ans à 3,102%, contre 3,048% précédemment.

A l'arrêt depuis mi-décembre, Wall Street a finalement repris sa tendance à la hausse qui avait marqué la période post-électorale grâce aux promesses de relance budgétaire, d'allégements des réglementations et de baisses d'impôts.

Autre facteur psychologique, les investisseurs ont peur de ne pas profiter d'une nouvelle hausse alors que la majorité d'entre eux n'avait pas anticipé le bond consécutif à l'élection, a avancé Patrick O'Hare.

Dans l'immédiat, les marchés faisaient peu de cas des risques protectionnistes et de la volonté du président américain de renégocier certains accords commerciaux.

afp/rp