Quoi de mieux qu'un "méga-cycle" économique ? Et comment le nommer ? Si Lieven Jacobs, Directeur de la gestion de Quilvest Asset Management, ne répond pas à cette dernière question, il s'attend à ce que le monde découvre ce qu'est l'accélération d'une croissance déjà robuste. Pour le gérant, un objectif de 5% de croissance nominale aux Etats-Unis est crédible à l'horizon de 18 mois, soit deux points de plus que celle actuellement enregistrée.

"L'inflation conserve sa tendance haussière, mais la progression sera moins marquée dans les mois à venir. L'effet de base lié aux prix pétroliers va peu à peu s'atténuer, ce qui devrait conduire à une stabilisation des anticipations d'inflation. Dans ces conditions la croissance réelle sera plus élevée", ajoute Lieven Jacobs.

Le Directeur de la gestion de Quilvest Asset Management base sa prévision optimiste sur les promesses de relance de Donald Trump. Il croit effectivement que le nouveau président américain devrait stimuler l'activité à moyen-long terme. "Les capacités de production aux Etats-Unis ont vieilli. L'environnement pro-croissance souhaité par Donald Trump, entre dépenses budgétaires, baisses d'impôts et investissement dans les infrastructures devrait être favorable à l'activité des entreprises et au renouvellement de leurs capacités", analyse Lieven Jacobs.

Dans ce contexte, le gérant de Quilvest AM estime que les indices actions ont encore de beaux jours devant eux, notamment aux Etats-Unis, en dépit des valorisations élevées. "Nous anticipons une croissance bénéficiaire des entreprises américaines supérieure aux attentes dans les prochains trimestres" indique Lieven Jacobs.

Pour Quilvest, le PER actuellement élevé outre-Atlantique, excédant 20 fois les résultats sur le S&P 500, va mécaniquement se tasser avec le regain de croissance bénéficiaire des compagnies. "Le rally boursier des marchés américains peut encore durer quelques années", avance le directeur de la gestion.