L’Organisation internationale du café (ICO) publie son point mensuel de marché, donnant une production mondiale à la hausse en 2012-2013, avec le chiffre provisoire de 146 millions de sacs, contre 134,6 millions de sacs en 2011-2012, soit une hausse de 8,4%.

Les arabicas se monteraient à environ 90 millions de sacs, contre 81,3 millions de sacs pour la campagne 2011-2012, plus 10,6%. La hausse tient principalement à la poussée de la production brésilienne, en année de haut de cycle, estime l’ICO, reprenant le point de vue de CeCafe, l’association brésilienne des exportateurs.

Les robustas représenteraient 56 millions de sacs, 5.1% de plus, malgré une baisse de production de 8.6% au Vietnam.

En Afrique, les récoltes se présentent bien dans l’ensemble, tant en robusta qu’en arabica. L’Ethiopie qui avait connu un recul à 6 millions de sacs en 2011-2012 revient à 8 millions en 2012-2013. L’Ouganda avait subi un manque de pluies abaissant sa production à 2,8 millions de tonnes en 2011-2012, mais remonterait à 3 millions de sacs. La Côte d’Ivoire a fait un retour remarqué en 2011-2012, et reste autour de 1,9 million de sacs.
Les chiffres provisoires des autres pays producteurs, Cameroun, Kenya et Tanzanie, donnent un total pour l’Afrique de 16,8 millions de sacs, soit 11,5% de la production mondiale.

En Asie, l’Indonésie se remet de perturbations climatiques qui l’ont laissée à 8,6 millions de tonnes en 2011-2012. Elle passe de 5,1 à 6,5 millions de sacs (+27,7%) de janvier à octobre. L’Inde progresserait peu, autour de 5,4 millions de sacs.

L’Amérique centrale et le Mexique livreraient 20 millions de sacs, avec des incertitudes liées à la rouille des feuilles.

En Amérique du sud, la Colombie reviendrait à 9 millions de sacs, contre 7,6 millions. Le café du Pérou, qui a connu une année record en 2011, se tasserait de 15%, à 4,75 millions de sacs. Le total Amérique du sud, Brésil compris, représente 66,4 millions de sacs, soit 45,5% du total mondial.