(Commodesk) La minière Anglo American a débloqué son projet de mine de cuivre à Quellaveco au Pérou, en trouvant une solution pour la préservation de l’eau des communautés environnantes. Elle s’associe à l’Autorité nationale de l’eau, qui se portera garante de la qualité et de la disponibilité de l’eau des bassins d’Alto Tambo, Pasto Grande et Moquegua, entourant la mine.
Un fond social d’un milliard de soles (310 millions d’euros), financé par la minière, sera alloué par étape au stockage des eaux des bassins situés en amont, ensuite réparties entre les provinces concernées. Un barrage doit notamment être construit.

La concertation s’est faite lors d’un sous-comité sur la responsabilité sociale des mines, avec les représentants de la minière, des autorités locales et de la société civile. Dix pour cent des fonds iront à des engagements sociaux pour l’emploi et la formation, la conservation de l’environnement et la gestion des zones humides.

La compagnie attend en retour le feu vert du gouvernement Humala pour le lancement du site minier, soit un investissement de 2,4 milliards d’euros. Le site de Quellaveco pourrait produire 220.000 tonnes de cuivre par an, le cinquième du total péruvien, après 44 mois de travaux de mise en route de la mine.
Le site de Quellaveco recèle des réserves estimées à 10 millions de tonnes. Une partie de la production ira à Mitsubishi, actionnaire à 18,1% du projet.