Le métal rouge s’est ainsi une nouvelle fois fait étriper hier ; d’aucuns diront qu’une baisse de 5 % en clôture, c’est somme toute assez anodin (si ce n’est syndical…) par les temps qui courent ; mais ce repli est nettement plus frappant si l’on considère la bonne tenue concomitante des marchés actions et des matières premières dans leur ensemble.

Il est vrai que la mitraille s’est abattue sur la plupart des métaux industriels hier ; on notera ainsi que le zinc et le plomb ont abandonné respectivement 8 et 7 % en clôture. Clairement, les métaux n’en finissent pas de payer l’addition d’un marasme automobile et immobilier dont personne ne semble ne serait-ce qu’entrevoir la fin… Et le cuivre étant par la force des choses le porte-étendard du régiment fort éprouvé (à tous les sens du terme) des métaux dits de base, il tend naturellement à souffrir davantage que ses compagnons d’infortune, ayant vu ses cours reculer de près 60 % depuis un an.

Et même les centaines de milliards généreusement déversés par Barack Obama (ce Président qui a réussi l’exploit, fort dangereux, d’être statufié avant même d’avoir entamé son mandat…) ne semblent pas suffire, alors… Aussi, même si l’on commémore aujourd’hui le Dimanche rouge de Saint-Pétersbourg, ce jour fatidique de 1905 où l’armée réprima dans le sang une manifestation d’ouvriers et de paysans devant le Palais d’Hiver, il est sans doute encore un peu prématuré d’anticiper, à court terme tout du moins, une révolution (au sens mécanique, bien sûr…) sur le métal rouge.

http://www.accroche-com.fr/~abnamro/quotidienne/_interface/images/diapason_LOGO.gif'>

Les produits ABN AMRO / RBS
IsinMnémoTypeSous-jacent
FR00103091201062NCertificat Open-endCuivre
FR00103714431161NCertificat Open-end QuantoCuivre