Les pluies au Brésil ont perturbé les récoltes, la transformation, et maintenant l’embarquement.

Les fortes pluies ont gêné la récolte de la canne jusqu’au 8 juin dans la région principale de la canne, le centre-sud, indique AgroSomar, institut de prévisions météorologiques dédiées à l’agriculture. Le manque de soleil depuis deux mois fait également baisser la teneur en sucre des cannes.

A mi-mai, les transformateurs de sucre de canne avaient traité 40% de volumes de moins que l’année précédente, selon Unica, l’association brésilienne des producteurs de sucre et d’éthanol. Les mauvaises conditions climatiques ont obligé nombre de moulins à fermer début mai au Brésil. Dès avril, les pluies dépassaient de 25%  la moyenne de saison dans l’état de Sao Paulo, qui concentre la moitié des sucriers.

Comme la pluie a ralenti le processus de production, des cargos sont restés à quai, et ce sont maintenant les chargeurs qui prennent du retard dans les ports. Les camions font la queue avant l’embarquement à Santos et Paranagua, les principaux point de départ du sucre du Brésil, parce que les usines livrent tout en même temps d’après SA Commodities, consultant spécialiste des matières premières.

Le ministère de l’Agriculture brésilien attendait en début de saison 602 millions de tonnes de cannes. La production de sucre correspondante se monterait à 37-38 millions de tonnes.