DOHA, 1er octobre (Reuters) - Les six Etats membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) a réclamé samedi que les Nations unies interviennent en Syrie pour faire cesser les bombardements sur la ville d'Alep.

L'offensive lancée la semaine dernière par les forces pro-gouvernementales appuyées par la Russie constitue, selon le CCG, une "agression flagrante contraire aux lois internationales".

Le secrétaire général du conseil - qui regroupe l'Arabie saoudite, Bahreïn, le Koweït, Oman, le Qatar et les Emirats arabes unies - "réclame que le Conseil de sécurité de l'Onu intervienne immédiatement pour stopper l'agression sur la ville d'Alep et mettre fin aux souffrances au peuple syrien".

Le communiqué, diffusé par l'agence saoudienne de presse SPA, demande à l'Onu de "faire appliquer les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité sur la crise syrienne".

L'échec du cessez-le-feu, qui a difficilement tenu une semaine mais a volé en éclats le 19 septembre dernier, puis la reprise des bombardements sur les quartiers rebelles d'Alep, le dernier grand centre urbain tenu par les insurgés, ont accru la possibilité que des Etats du Golfe, dont l'Arabie saoudite et le Qatar, arment les rebelles de missiles sol-air portatifs pour se défendre contre les aviations syriennes et russe, confiaient en début de semaine des responsables américains.

La France, membre permanente du Conseil de sécurité, a annoncé cette semaine qu'elle travaillait à un projet de résolution pour un cessez-le-feu à Alep.

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CHRONOLOGIE de l'accord de Genève sur le cessez-le-feu à la bataille d'Alep (Ahmed Tolba; Henri-Pierre André pour le service français)