Zurich (awp) - La Bourse suisse a entamé la semaine sur une fausse note. En l'absence d'indication conjoncturelle d'envergure, Aryzta et Julius Bär assuraient l'essentiel de l'animation sur la place financière helvétique. Le boulanger industriel a limité l'érosion de ses revenus au premier trimestre de l'exercice décalé 2017/18. Le gestionnaire d'actifs zurichois pour sa part a annoncé le départ du directeur général (CEO) Boris Collardi, qui rejoint le collège des partenaires de Pictet.

L'agenda macroéconomique international ne contient guère que la confiance des consommateurs et des entreprises transalpins en novembre, ainsi que les ventes de logements neufs aux Etats-Unis. En Suisse, l'Office fédéral de la statistique (OFS) a indiqué que l'emploi avait poursuivi sa progression au troisième trimestre.

A 09h20, le Swiss Market Index (SMI) abandonnait 0,30% à 9297,50 points, le Swiss Leader Index (SLI) 0,43% à 1490,99 points et le Swiss Performance Index (SPI) 0,32% à 10'654,12 points. Sur les 30 valeurs vedettes, 23 reculaient, trois stagnaient et quatre grimpaient.

La nomination d'un remplaçant à la tête de Julius Bär (-4,9%) ne semblait pas suffire à lever les incertitudes des actionnaires. L'établissement zurichois héritait sans conteste de la lanterne rouge provisoire. Credit Suisse (-0,9%) et UBS (-0,7%) n'en menaient pas large non plus.

Le partenariat conclu entre ABB (-0,4%) et Kawasaki dans le domaine de la robotique ne paraissait pas inspirer outre-mesure les détenteurs de capitaux.

Roche grappillait 0,2%, sans indication particulière. Novartis (-0,2%) a assuré en Australie la promotion de son bronchodilatateur Ultibro Breezhaler, en confirmant de précédents résultats d'études de suivi. Le troisième poids lourds Nestlé égarait 0,1%.

Aryzta (+1,5%) tentait une échappée en solitaire. La décroissance organique continue de miner les résultats du groupe irlando-helvétique, mais s'est faite plus discrète que redouté sur le premier trimestre de l'exercice décalé 2017/18.

Le bon Schindler (+0,8%) aussi prenait de la hauteur. Le constructeur d'ascenseurs et escaliers mécaniques est enfin parvenu à solder en fin de semaine dernière un litige au Japon, plus de dix ans après un décès accidentel survenu dans une de ses installations.

Adecco (+0,3%) complétait le maigre peloton des gagnants, sans indication particulière.

Sur le marché élargi, le fabricant de soupapes à vide VAT (+2,6%) profitait d'une recommandation d'achat émis par Berenberg.

Bucher Industries (-1,0%) a annoncé un changement de directrice financières (CFO).

Meyer Burger (-3,8%) a appelé ses créanciers à convertir prématurément un emprunt idoine et Wisekey (+0,6%) a relancé l'idée d'un négoce de ses titres aux Etats-Unis, sans toutefois brosser les détails de ce projet.

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