Zurich (awp) - La Bourse suisse a ouvert en baisse mercredi, après avoir bouclé la séance de la veille en timide hausse. Les données outre-Atlantique étaient mitigées, avec une clôture en forte hausse pour le Nasdaq, une légère progression pour le S&P 500 et une stagnation pour le Dow Jones. L'agenda des nouvelles restait plutôt dégarni.

L'Allemagne a confirmé une inflation à 1,1% en octobre.

Dans l'après-midi, les investisseurs s'intéresseront à quelques données macroéconomiques américaines ainsi qu'au discours du président de la Fed sur la situation économique actuelle.

A 09h10, le SMI cédait 0,24% à 10'289,87 points, de même que le Swiss Leader Index (SLI) à 1584,36 points, alors que l'indice du marché élargi Swiss Performance Index (SPI) égarait 0,20% à 12'429,19 points. Sur les 30 principales cotations, cinq avançaient, 22 reculaient et trois faisaient du surplace.

Les bancaires occupaient le fond du classement provisoire, tant Julius Bär et UBS (chacun -1,0%) que Credit Suisse (-0,9%).

Lafargeholcim (-0,9%), Swatch (-0,8%), tout comme ABB, Logitech, Sika et Swiss Life (tous -0,7%) essuyaient des pertes supérieures à la moyenne.

Les poids lourds Novartis (-0,1%), Roche (-0,2%) et Nestlé (+0,2%) résistaient un peu mieux que la moyenne.

Lonza (+0,4%) reprenait quelques couleurs après un repli de 4,5% la veille suivant l'annonce surprise du départ de son directeur général.

Richemont (-0,3%) a vu son objectif de cours abaissé par la Banque Royale du Canada.

Sur le marché élargi, Sunrise (-0,3%) a vu ses revenus légèrement progresser au 3e trimestre, et a fortement accru sa rentabilité, son bénéfice net s'envolant en l'espace d'un an de plus de moitié (+51,7%) à 48 millions de francs suisses. Le renoncement au rachat d'UPC coûtera entre 70 et 75 millions à l'opérateur, auquel s'ajoute 50 millions de pénalités.

Bâloise (-2,0%) a vu son volume d'affaires croître sur les neuf premiers mois de l'année. Il vise un retour en espèces de plus de 400 millions de francs suisses en 2019.

Le groupe bancaire EFG International (-0,6%) a vu la progression de sa masse sous gestion (AuM) s'accélérer au cours des derniers mois. A fin octobre, celle-ci s'inscrivait à 150,7 milliards de francs suisses.

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