UBS (+3,92% à 15,89 francs suisses) affiche la plus forte hausse de l’indice suisse SMI, bénéficiant d’une performance opérationnelle meilleure que prévu au deuxième trimestre. Sur cette période, le bénéfice net a augmenté de 9% à 1,28 milliard de francs suisses (1,1 milliard d’euros). Il a dépassé le consensus Reuters s’élevant à 1,04 milliard de francs suisses. Dans le même temps, les revenus ont augmenté de 4% à 7,55 milliards de francs suisses.

Les analystes préfèrent mesurer la performance de la banque au niveau de son bénéfice opérationnel ajusté avant impôts, qui a augmenté de près de 8% à 1,808 milliard de francs suisses. Il a été soutenu par l'activité de banque de financement et d'investissement, dont le bénéfice opérationnel ajusté avant impôts est passé en un an de 419 à 605 millions de francs suisses.

La gestion de fortune, Global Wealth Management, qui est l'activité la plus importante d'UBS, a pour sa part enregistré un bénéfice opérationnel ajusté avant impôts de 1,084 milliard contre 1,013 milliard un an plus tôt.

Elle a par ailleurs affiché une décollecte de 1,2 milliard de francs suisses en raison d'un flux sortant saisonnier lié aux impôts de 4,6 milliards de francs suisses aux Etats-Unis et d'une sortie ponctuelle de 4,4 milliards liée au plan de participation d'une entreprise.