La directive de la Central Drugs Standard Control Organisation stipule également que les laboratoires doivent émettre des rapports de test immédiatement, ou le plus tôt possible, après avoir analysé les échantillons fournis par les fabricants.

En début de semaine, l'Inde a rendu obligatoires les tests sur les exportations de sirops antitussifs après que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a découvert des toxines dans des sirops antitussifs fabriqués par trois entreprises indiennes.

Les sirops fabriqués par deux de ces entreprises ont été associés à la mort de 70 enfants en Gambie et de 19 en Ouzbékistan l'année dernière.

Ces décès ont ébranlé la réputation de l'industrie pharmaceutique indienne, qui pèse 41 milliards de dollars et qui est l'une des plus importantes au monde. Le gouvernement envisage de revoir sa politique en matière d'industrie pharmaceutique afin de renforcer les procédures relatives aux tests et aux matières premières.

La directive de mercredi a été envoyée à tous les laboratoires du gouvernement fédéral et aux autorités de réglementation pharmaceutique de six grands États producteurs et d'un territoire fédéral.

À partir du 1er juin, tous les sirops antitussifs exportés d'Inde devront être accompagnés d'un certificat d'analyse délivré par un laboratoire gouvernemental. Le ministère de la santé n'a pas répondu aux demandes de commentaires de Reuters, qui souhaitait savoir si de tels tests seraient également requis pour le marché intérieur.

Des tests effectués en Inde sur des sirops antitussifs fabriqués par Maiden Pharmaceuticals Ltd, liés à la mort d'enfants en Gambie, n'ont révélé aucune toxine, mais des contaminants ont été détectés dans de nombreux médicaments fabriqués par Marion Biotech, dont les sirops ont été liés à la mort d'enfants en Ouzbékistan. Les sociétés concernées nient toute malversation.