KOWEÏT, 26 mars (Reuters) - Une commission conjointe réunissant des ministres aussi bien de pays membres de l'Opep que des pays producteurs du pétrole non-Opep a convenu dimanche de se pencher sur l'opportunité de prolonger de six mois un accord mondial de réduction de la production de pétrole.

Dans une première ébauche du communiqué de la commission, cette dernière avait évoqué "un degré élevé de respect de l'accord" et recommandé "une extension de six mois."

Mais, dans sa version finale, il est seulement dit que la commission a demandé à un groupe technique et au secrétariat de l'Opep de "passer en revue les conditions du marché pétrolier et de revenir (vers elle) en avril 2017 concernant l'extension des ajustements volontaires de production".

Les raisons de ce changement de formulation n'étaient pas claires à ce stade, mais une source industrielle a souligné que la commission ne disposait pas du mandat juridique nécessaire pour recommander une extension.

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et les pays non membres du cartel qui participent à l'accord de réduction de pétrole conclu en décembre se sont réunis au Koweït pour faire le point sur cet accord, surtout destiné à faire remonter les cours du brut, qui restent divisés par plus de deux par rapport à leur dernier pic de la mi-2014.

L'Opep et 11 autres pays producteurs, dont la Russie, ont convenu en décembre d'une réduction de leur production cumulée de près de 1,8 million de barils par jour.

Cet accord est entré en vigueur au début de 2017 pour une durée de six mois, avec la possibilité de le prolonger jusqu'à la fin de l'année. (Vladimir Soldatkin et Rania El Gamal, Benoît Van Overstraeten pour le service français)