Le rouge l'emporte nettement à Wall Street, sur fond d'une actualité sociétés peu encourageante, en particulier avec les piètres performances trimestrielles d'Alcoa, et un creusement du déficit commercial américain.

Après environ deux heures d'échanges, le Dow Jones recule de 0,2% à 10.638 points, le S&P500 perd près de 0,6% à 1.140 points et le Nasdaq cède 0,8% à 2.294 points.

Le déficit du commerce extérieur des Etats-Unis s'est accru au mois de novembre pour atteindre 36,4 milliards de dollars (contre 33,2 milliards en octobre), alors que les économistes n'attendaient en moyenne qu'un peu moins de 35 milliards.

'L'amélioration de la consommation américaine continue d'influencer la balance commerciale du pays, les importations de biens de consommation augmentant pour le troisième mois consécutif' note Natixis, soulignant aussi l'effet prix du pétrole sur les importations.

Surtout, Alcoa plonge de 8,5% à 16 dollars après avoir fait part d'une perte des opérations poursuivies de 27 cents par action au titre de son quatrième trimestre, sous l'effet de charges exceptionnelles.

Si le résultat par action du géant de l'aluminium serait ressorti légèrement positif hors charges exceptionnelles, il s'avère cependant inférieur au consensus des analystes qui tablait sur six cents environ.

Alcoa n'est pas le seul responsable d'une actualité des entreprises déprimante. Ainsi, Chevron (-1,2% à 79,9 dollars) a indiqué que ses bénéfices du quatrième trimestre 2009 risquaient d'être inférieurs à ceux du troisième, sur la base d'un point sur sa production, principalement à cause de la faiblesse des marges de raffinage du groupe pétrolier.

KB Home décroche de près de 5% à 15,6 dollars, n'ayant engrangé un résultat net de 100,7 millions de dollars au quatrième trimestre que grâce à un crédit d'impôt sans lequel le constructeur de maisons aurait au contraire accusé une perte de 91 millions.

Electronic Arts est lui aussi lourdement sanctionné, perdant 7% à 17 dollars, après une réduction par l'éditeur de jeux vidéo de ses objectifs trimestriels et annuels sous l'effet de performances commerciales décevantes en fin d'année 2009.

Tiffany limite son repli à 1,5% à 46 dollars, grâce à une hausse de 17% de ses ventes sur la période des fêtes et à un relèvement d'objectif de BPA du joaillier à entre 2,07 à 2,12 dollars par action pour son exercice.

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