En hausse

Pluxee (+8%) : L'ex-division d'avantages sociaux de Sodexo, que nous avions présentée ici avant son introduction en bourse, relève ses perspectives annuelles à la suite de résultats semestriels supérieurs aux attentes. Pluxee a vu son chiffre d'affaires grimper de 21,5% à 593 millions d'euros, avec une croissance interne de 24%. Grâce à ces résultats, Pluxee s'attend désormais à une croissance organique du chiffre d'affaires entre 15 et 17% et une marge d'Ebitda récurrente d'au moins 35% à taux constants sur l’année. 

L'Oréal (+4,5%) : Le géant français des cosmétiques dépasse les attentes au premier trimestre. Les ventes sont en hausse de 8,3% sur un an, à 11,24 milliards d'euros. La performance en Europe a bien compensé les difficultés rencontrées en Asie du Nord. Autre bon point : le Japon et Hong Kong ont bénéficié de la reprise du tourisme et affichent une croissance à deux chiffres. 

Mercialys (+2,5%) : La foncière spécialisée dans les espaces commerciaux a confirmé ses objectifs pour 2024 après avoir enregistré une croissance interne de 4,6% sur les trois premiers mois de l’année. 

888 Holdings (+1,5%) : La société de paris sportifs et de jeux d'argent, propriétaire de marques telles que 888casino et William Hill, publie des chiffres en baisse d’une année sur l’autre mais supérieurs aux attentes. Le chiffre d'affaires du premier trimestre atteint 431 millions de GBP. 888 Holdings envisage également de changer son nom en Evoke PLC pour mieux refléter son approche "une seule entreprise".

En baisse

Ipsos (-8%) : Le spécialiste des études de marché a déçu sur sa croissance interne qui n’atteint que 4,5% au premier trimestre. Les analystes espéraient au moins 5%. La faible dynamique dans les régions d’Amériques pèse aussi. 

Renault (-3,5%) : Le constructeur met une fin provisoire à son superbe parcours boursier depuis début mars. En cause, son partenaire japonais Nissan qui a abaissé ses prévisions de résultats sur l’exercice. Les ventes vont baisser en volume et les coûts sont plus élevés que prévus. Le japonais souffre notamment en Chine de la concurrence des constructeurs locaux et a raté la vague des véhicules hybrides en Amérique du Nord. Il anticipe désormais un bénéfice net annuel de 370 milliards de yens, contre un objectif précédent de 390 milliards de yens, ce qui représenterait tout de même une forte hausse par rapport à 2023. 

Schneider Electric (-2,3%) : Le spécialiste français de la gestion de l'énergie et des automatismes industriels est en discussions pour une potentielle acquisition de la société américaine de logiciels Bentley Systems, valorisée à plus de 16 milliards de dollars. Ces discussions sont encore à un stade préliminaire et il n'y a aucune certitude quant à la conclusion d'une transaction. Les logiciels de Bentley Systems sont utilisés pour la modélisation et la simulation de projets d'infrastructure ou pour la conception de jumeaux numériques. Bentley Systems, qui emploie 5.200 personnes, a généré plus d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires en 2023. 

EssilorLuxottica (-1,3%) : Le fabricant de verres correcteurs et d'instruments d'optique publie des chiffres  trimestriels légèrement inférieurs aux attentes des analystes. La croissance organique ressort à 4,5%. Le chiffre d'affaires s'est établi à 6,34 milliards d'euros, en hausse de 3% en données publiées et de 5,5% à taux de change constants. L'activité en Amérique du Nord n’a pas été flamboyante (croissance de 1,7% seulement) car elle a été affectée par des bases de comparaison élevées et des tendances négatives dans le réseau de montures solaires Sunglass Hut. Malgré tout, les objectifs (croissance organique supérieure à 4% et une marge opérationnelle d'environ 13%) sont confirmés sur l’année.