Dans un premier temps, il est prévu de tester des techniques innovantes d'acquisition de données sismiques afin de cartographier l'emplacement des chenaux de grès critiques à l'échelle régionale et à l'échelle de la mine. IsoEnergy va acquérir près de 8 kilomètres de nouvelles données sismiques sur quatre propriétés. Bien que ces chenaux de grès soient discrets par rapport aux autres unités sédimentaires du plateau du Colorado, la réflexion sismique devrait permettre de détecter les horizons d'affouillement à la base des chenaux et d'indiquer les zones les plus perméables.

Si le cadre des chenaux de grès peut être identifié grâce à l'interprétation des données recueillies au cours de l'étude sismique, il sera possible de réduire considérablement les dépenses liées aux forages d'exploration de surface. Pour affiner les cibles de forage de surface dans les chenaux de grès, IsoEnergy prévoit de tester plusieurs méthodes de levés géophysiques électriques de surface. Il s'agira notamment de levés EM et IP sur les zones de minéralisation uranifère connue.

L'objectif de ces méthodes est d'identifier, le long des marges des vastes chenaux de grès, des zones relativement plus riches en matières carbonées et/ou en sulfures disséminés. La superposition de ces levés électriques de surface sur les chenaux identifiés par les travaux sismiques devrait permettre un filtrage ultime des zones et faciliter une utilisation plus chirurgicale des forages de surface, ce qui pourrait réduire le temps et le coût nécessaires à la réalisation d'une découverte. En outre, les travaux géophysiques susmentionnés devraient être complétés par une étude sédimentologique approfondie de chaque zone de projet afin d'élucider le cadre géologique local des gisements.

Ces travaux commenceront en surface par l'identification des tendances locales du paléodépôt des unités hôtes et aideront à planifier les premiers levés géophysiques de surface. À la mine Tony M, ce travail se poursuivra dans les chantiers souterrains existants (plus de 18 miles d'infrastructures existantes). Toutes les zones accessibles seront cartographiées en détail et échantillonnées pour déterminer leur teneur en uranium et en vanadium.

Ces travaux devraient permettre de clarifier les contrôles locaux de la minéralisation à la mine Tony M et de fournir à IsoEnergy une connaissance avancée des contrôles géologiques du minerai, ce qui facilitera la planification de la mine et le contrôle de la teneur lors de la reprise de l'exploitation minière. La société estime que cela réduira les risques des premières opérations minières et contribuera à maintenir la teneur de production souhaitée. La combinaison de l'identification des canaux de grès à l'aide des données sismiques, de la localisation des zones favorables à l'accumulation de réducteurs à l'aide de levés électriques de surface et de l'application du cadre sédimentologique spécifique au site devrait permettre de mieux délimiter les cibles de forage sans qu'il soit nécessaire de recourir à la technique traditionnelle de forage par tracé.

L'application réussie de ces techniques pourrait réduire considérablement le coût et l'impact environnemental de l'exploration et du développement de l'uranium et du vanadium dans le cadre de futurs projets sur le plateau du Colorado. Ce programme de travail initial devrait être achevé à la fin de l'été 2024, y compris l'interprétation des nouvelles techniques d'acquisition géophysique. À l'aide de ces résultats, IsoEnergy prévoit de développer des cibles de forage de surface précises qui ont été dérivées de ce programme de travail.