John Doyle, le PDG de Marsh & McLennan, dévoile les résultats financiers pour le premier trimestre, avec un bénéfice par action ajusté de 2,89 dollars, surpassant les attentes de 2,80 dollars, et des revenus atteignant 6,47 milliards de dollars. Cette performance supérieure aux prévisions est attribuée à la croissance robuste dans les secteurs du conseil et de la gestion des risques, malgré un contexte macroéconomique marqué par l'incertitude.

Malgré ces bons résultats, la marge opérationnelle de l'entreprise s'est établie à 32%, légèrement en dessous de l'estimation de 32,2%. Cependant, Marsh McLennan se distingue par 16 années consécutives d'expansion de sa marge, et Doyle anticipe une continuation de cette tendance pour 2024. Il a mis en avant les efforts d'automatisation avec l'intelligence artificielle (IA) comme moteurs potentiels d'amélioration des marges, bien que les contributions significatives de l'IA ne soient pas attendues avant 2025 ou plus tard. L'entreprise a intégré l'IA dans ses processus, en particulier dans les centres d'appels, et explore les possibilités offertes par les modèles de langage avancés pour améliorer ses services. 

Doyle a souligné l'importance croissante des risques géopolitiques parmi les préoccupations des clients, augmentant la demande pour les services de Marsh McLennan. Il a également discuté de la stratégie de fusion et acquisition de l'entreprise, en particulier dans le secteur du marché intermédiaire, où Marsh McLennan continue de renforcer sa présence aux États-Unis et à l'international, visant à apporter des avantages d'échelle et à améliorer les performances des entreprises acquises.

Bloomberg TV fourni par MT Newswires

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