Avec des gains annuels de près de 215%, Soitec a signé la meilleure performance de l'indice SBF 120 en 2009, soutenu par le rebond de l'industrie des semi-conducteurs.

S'il est vrai que le fabricant français de silicium sur isolant a tendance à amplifier les tendances à l'oeuvre dans le secteur (le titre avait accusé la plus mauvaise performance du SRD en 2007), plusieurs bonnes nouvelles l'ont porté au cours des derniers mois.

Dès le début d'année, le groupe annonçait ainsi une révision à la hausse de sa prévision d'activité pour le premier trimestre de l'exercice 2009-2010.

Soitec a également largement profité de l'annonce de sa collaboration avec IBM en matière de procédés de collage et de création de substrats pour les noeuds inférieurs à 22 nanomètres (nm).

Le programme de coopération exclusif signé avec STMicroelectronics pour développer une technologie destinée aux prochaines générations de produits grand public a également joué en sa faveur.

Résultat, de plus en plus d'analystes se montrent positifs sur la valeur, à l'instar d'Oddo, récemment passé à une recommandation 'accumuler' en raison d'un contexte plus favorable dans l'industrie des semi-conducteurs.

Cerise sur le gâteau, Soitec a fait état d'une amélioration de ses résultats semestriels sur une base séquentielle et confirmé l'hypothèse d'une croissance de l'activité pour le second semestre, à taux de change constants.

Les professionnels ajoutent que ce qui constituait la principale faiblesse de Soitec, à savoir sa dépendance à un gros client, AMD, pourrait se transformer en atout dès lors que le groupe californien aura le vent en poupe, un scénario qui semble plus que jamais d'actualité compte tenu des tensions actuelles entre Intel et les autorités américaines de la concurrence.

Pour la dernière journée de l'année, le titre se repliait de 0,2% pour coter un peu plus de 10 euros.

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