Berne a accepté d'adopter le 12e cycle de sanctions mis en place par l'UE en décembre, avec des mesures effectives à partir du 1er février, comme elle l'a fait pour tous les cycles précédents depuis le début de la guerre il y a près de deux ans.
Parmi ces mesures figure une interdiction progressive de l'achat et de l'importation de diamants russes.
"La Suisse se joint ainsi aux mesures convenues lors du sommet du G7 du 6 décembre 2023 pour priver la Russie de cette importante source de revenus", a déclaré le gouvernement dans un communiqué.
Des interdictions d'importation sont également introduites sur d'autres biens qui génèrent des revenus pour la Russie, notamment la fonte brute et le gaz de pétrole liquéfié.
La Suisse a déclaré qu'elle étendait sa liste d'exportations interdites qui pourraient être utilisées pour renforcer les secteurs militaire et technologique de la Russie. Les exportations de batteries au lithium, de moteurs pour drones, de machines-outils et de pièces détachées ont également été ajoutées.
Dans le secteur financier, il sera interdit aux ressortissants russes et aux personnes vivant en Russie de contrôler des sociétés en Suisse qui fournissent des services de crypto-monnaie.
La Suisse a également placé 147 personnes et entreprises supplémentaires sous sanctions, ce qui porte le total à 1 422 personnes et 291 organisations. (Reportage de John Revill ; Rédaction de Kirsten Donovan)
