À Paris, le CAC 40 a terminé en hausse de 22,08 points, soit 0,51% à 4.317,93 points. Le Dax allemand a pris 0,05%, le FTSE londonien 0,36% et la Bourse de Milan a gagné FTSE Mib à Milan 0,14%. L'EuroStoxx 50 a fini en hausse de 0,02% et FTSEurofirst 300 a gagné 0,15%.

La Bourse d'Athènes qui a perdu jusqu'à 11% en séance, a fini en repli de 3,91%.

Au troisième et dernier tour de scrutin organisé au Parlement grec, l'ancien commissaire européen Stavros Dimas a recueilli 168 voix alors qu'il lui en fallait 180 pour devenir chef de l'Etat.

Dans la foulée, le Premier ministre grec Antonis Samaras a annoncé souhaiter l'organisation de législatives anticipées le 25 janvier, un scrutin qui, au vu des sondages, pourrait être remporté par le parti anti-austérité Syriza.

Les marchés redoutent qu'une victoire de Syriza fasse dérailler les réformes en Grèce et relance la contestation dans d'autres pays périphériques comme l'Espagne ou l'Italie. Mais la hausse du S&P-500, qui a touché un nouveau record en séance, soutenu par les valeurs de l'énergie, de la consommation et des banques, a rassuré les investisseurs.

"La Grèce attire toujours l'attention, mais c'est un accident de parcours", commente Mark Martiak, stratège chez Premier Wealth/First Allied Securities à New York. "Je ne vois pas cela comme quelque chose qui fasse la différence dans l'ensemble du marché."

Les rendements des obligations grecques à dix ans ont cependant bondi à plus de 9% tandis que ceux des titres à trois ans dépassaient 12%. Le Bund de même échéance, considéré comme une valeur refuge, a vu à l'inverse son rendement toucher un nouveau plus bas record de 0,564%.

Aux valeurs, la Banque nationale de Grèce signe la plus forte baisse des valeurs européennes avec un recul de plus de 7%.

Allianz a abandonné 0,32%. Le groupe allemand d'assurance pourrait devoir répondre à des demandes d'indemnisation d'un montant global d'au moins 100 millions de dollars (82 millions d'euros) en lien avec la disparition d'un avion d'AirAsia au large des côtés indonésiennes.

Sur le marché des changes, l'euro limite son repli face au dollar mais il a touché un nouveau plus bas de 28 mois à 1,2168.

Les cours du pétrole, très volatils en raison du faible volume d'échanges, ont abandonné tous leurs gains de la journée vers 17h00 GMT. Le baril de Brent de mer du Nord s'échangeait à 59,40 dollars (-0,08%) le baril.

(Claude Chendjou pour le service français, édité par Marc Angrand)

Valeurs citées dans l'article : CAC 40, DAX, Euro STOXX 50, MILAAN-FTSE/MIB