À Paris, l'indice CAC 40 abandonne 0,34% à 5.398,74 points 10h35 GMT alors qu'à Francfort, le Dax cède 0,1% et qu'à Londres, le FTSE, soutenu par les résultats bien accueillis de Vodafone, s'adjuge 0,57%, après un nouveau record à 7.505,46.

L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro recule de 0,14%, le FTSEurofirst 300 de 0,19% et le Stoxx 600 de 0,23%.

Les contrats sur les indices de référence de la Bourse de New York signalent un début de séance hésitant.

Plus forte hausse du Stoxx 600, l'opérateur mobile britannique Vodafone gagne 3,8% après ses résultats annuels et des prévisions visiblement appréciées par les investisseurs.

A l'opposé, le groupe britannique de santé BTG (-9,4) affiche la plus forte baisse de l'indice large européen.

Egalement en net recul, SFR Group cède près de 4%, la plus forte baisse du SBF120 après la décision de MSCI de retirer la valeur de son indice France, au profit d'Ipsen (-0,1%).

Le compartiment automobile abandonne 0,45%, l'un des reculs sectoriels les plus nets en Europe, après les chiffres mensuels de ventes de l'ACEA, en baisse (-6,8%) pour la première fois depuis octobre. A Paris, les poids lourds du secteur figurent parmi les principaux reculs du CAC: Renault abandonne 1% et Valeo 1,36%.

Sur le marché des changes, l'euro a franchi le seuil de 1,1050 dollar, au plus haut depuis le 9 novembre et l'élection de Donald Trump.

Alors que les cambistes ont déjà les yeux tournés vers les réunions de politique monétaire de juin des deux côtés de l'Atlantique, la perspective de voir la Banque centrale européenne (BCE) ouvrir le mois prochain le débat sur le "tapering", le retrait progressif de ses mesures de soutien, favorise la monnaie unique face au billet vert.

Des cambistes évoquent également les propos en faveur de l'intégration européenne tenus lundi par le président français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel.

Le dollar recule de plus de 0,4% face à un panier de devises de référence et a touché son plus bas niveau depuis l'élection présidentielle américaine du 8 novembre. Il souffre notamment des propos de deux responsables américains selon lesquels Donald Trump aurait dévoilé des informations classifiées au ministre russe des Affaires étrangères sur une opération préparée par l'Etat islamique (EI) lors d'une rencontre organisée la semaine dernière à la Maison blanche.

Le pétrole, lui, continue de monter après l'accord russo-saoudien pour prolonger de neuf mois les mesures de limitation de la production. Le Brent, en hausse de 0,44%, a repassé le seuil des 52 dollars, et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) celui des 49 dollars.

(Patrick Vignal, édité par Marc Angrand)