L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 a cédé 0,09% à 1.017,84 points et le CAC 40 a perdu 0,11% à 3.196,49 points. Sur la semaine l'indice parisien a pris 1,88%.

Milan a accusé une baisse un peu plus importante, cédant 1,2% à 15.011,09 points, tandis que Francfort et Londres ont abandonné respectivement 0,58% et 0,46%.

"Une dégradation de certaines des plus grandes et des plus riches économies de la zone euro est attendue. Les marchés se montrent prudents avant cette annonce", a commenté Richard Batty, de Standard Life Investments.

La dégradation de la note française était attendue après le placement sous surveillance avec implication négative des notes souveraines de 15 pays de la zone euro par S&P début décembre.

Les inquiétudes des investisseurs autour de la zone euro ont en outre été alimentées par les négociations en Grèce sur la participation du secteur privé au deuxième plan d'aide à Athènes, qui ont été interrompues vendredi et devraient reprendre mercredi prochain.

Dans ce contexte, l'euro a touché un nouveau plus bas depuis 16 mois face au dollar, à 1,2636 selon les données Reuters, perdant plus de 1% sur la journée.

"Clairement, l'idée, c'est qu'on s'éloigne de la pression sur les pays périphériques du sud et qu'on passe peu à peu aux pays du nord de l'Europe, comme ces derniers mois, ce qui constitue un nouveau développement", commente Mike Moran, stratège devises de Standard Chartered.

Avec Alexandre Boksenbaum-Granier à Paris; Marc Angrand et Jean Décotte pour le service français