Un an après, First Trust reste résolument optimiste. "Rien de ce que nous voyons à l'horizon ne laisse penser que le marché haussier touche à sa fin", explique le chef-économiste Brian S. Wesbury, qui table sur une croissance économique modérée dans un avenir visible et une poursuite de l'ascension des résultats des entreprises. En parallèle, la politique monétaire reste souple, l'environnement fiscal est porteur et les échanges commerciaux ont plus de raisons de s'améliorer que le contraire.

Depuis le 1er janvier, le S&P500 et le CAC40 sont au coude-à-coude. Le DAX (hors dividendes) est en-deçà

Pour Wesbury, la baisse des impôts et la dérégulation à l'œuvre aux Etats-Unis constituent une puissante vague, qui pourrait inspirer ailleurs. "Quand Reagan et Thatcher ont baissé les impôts dans les années 80, plusieurs autres pays ont pris leur sillage, entraînant une accélération globale", rappelle l'économiste. "La seule chose qui pourrait faire dérailler le marché haussier serait une volte-face des électeurs vers des politiques moins orientés sur la croissance, avec davantage de dépenses publiques de régulation et une pression fiscale plus élevée" (suivez son regard…). Un scénario auquel First Trust n'assigne toutefois que 5% de probabilité.

Par conséquent, First Trust reste résolument optimiste. "Il y a un an, nous faisions partie d'une minorité restée haussière alors que tout le monde prédisait que les sommets supposés avaient été atteints et que le marché baissier avait démarré", rappelle Brian Wesbury, qui adopte cette année la même position : les actions sont toujours bon marché, l'économie ne glisse pas dans la récession et l'environnement politique global est porteur. L'objectif chiffré pour le S&P500 n'a pas encore été précisé.