Les taux s'étaient nettement tendus lundi de part et d'autre de l'Atlantique et aucun 'correctif' ne s'est matérialisé ce mardi, avec des T-Bonds quasi stables autour de 0,95% (-0,5Pt à 0,948%) et nos OAT se dégradent de 1Pt à -0,245% (tout comme les BTP italiens passant de 0,72 à 0,725%).
Les Bunds se tendent carrément de +2Pts à -0,488% (le 'spread' avec nos OAT retombe sous les +25Pts de base), même écart pour les 'Gilts' avec +2Pts à 0,395%.
Petite embellie (-1,5Pts de base) pour les Bonos espagnols à 0,175%

Les investisseurs continuer de 'payer' le communiqué de Pfizer assurant être dans la dernière ligne droite d'un vaccin anti-Covid, et dont l'efficacité présumée serait de 90% (un pourcentage jamais atteint en 50 ans de lutte contre la grippe).
Les marchés se projettent déjà dans le monde de l'après-Covid où chacun retrouverait sa 'vie d'avant'... mais avec beaucoup plus de liquidités 'banques centrales' à disposition.

Ces dernières appellent à plus de 'stimulus fiscal' de la part des gouvernements, mais si ces soutiens tardaient à être votés, la FED ou la BCE assurent qu'elles ne 'resteront pas les bras croisés'.

Robert Kaplan (FED de Dallas) juge très incertaines les perspectives de 2 prochains trimestres (le potentiel vaccin ne sera pas disponible avant le printemps 2021) et juge que les indicateurs macro vont dans la mauvaise direction cet automne.
Son collègue David Rosengren (FED de Boston) plaide pour plus de stimulus fiscal aux Etats Unis mais craint qu'un Congrès partagé -quel que soit le Président élu- ne facilite pas la chose.

Christine Lagarde doit pour sa part ouvrir demain une table ronde virtuelle de la BCE avec ses homologues de la Fed et de la BoE afin de débattre de thématiques présentées comme 'fondamentales', mais qui devrait aussi soulever des questions plus immédiates.


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