Encore une très belle séance sur les marchés obligataires qui s'avancent vers de nouveaux sommets historiques (le '10 ans' portugais passe négatif à -0,01% et pourrait basculer définitivement en négatif dès jeudi, si la BCE fait des annonce 'fortes' en matière de soutien monétaire vendredi.

Nos OAT se détendent encore de -2Pts vers -0,361% (et même -0,368% en séance).
Plus au Sud, -3Pts également sur les Bonos espagnols à 0,025% (nouveau plancher historique), les BTP italiens (-1Pt) retracent leurs planchers vers 0,5500%.

Un optimisme résolu persiste à 48H de l'ultime réunion de la BCE: les investisseurs espèrent que la BCE se décidera à intervenir à la hauteur des vents contraires et les 'pistes' seraient une forte augmentation du QE (de 20MdsE actuellement), ou de nouveaux prêts TLTRO à taux négatif de -1%.

Les opérateurs digèrent avec sérénité la publication de nouveaux indicateurs économiques dont l'un constitue une divine surprise : l'indice ZEW du moral des investisseurs et des analystes allemands se redresse spectaculairement en décembre, de 16 points à 55, là où les économistes anticipaient au contraire une nouvelle dégradation en moyenne.
Les Bunds qui affichent malgré tout -3Pts à -0,611%.

Pas de surprise du côté de l'estimation finale du PIB de la zone euro pour le troisième trimestre : elle ressort à +12,5% dans la zone euro et de 11,5% dans l'UE par rapport au trimestre précédent. Eurostat révise donc en baisse de 0,1 point ses estimations précédentes.

Outre Atlantique, les T-Bond se détendent également de -2Pts de base à 0,907%... mais le '30 ans' flirte encore avec les 2,00%.

La productivité non-agricole US a augmenté de 4,6% au troisième trimestre 2020 en rythme annuel, selon le Département du Travail, qui avait fait part en première lecture d'une croissance de 4,9% après une hausse de 10,6% au deuxième trimestre.

Les Gilts britanniques se détendent de -3Pts vers 0,254% malgré l'échec des discussions entre Boris Johnson et Ursula Von der Leyen hier au '10 Downing Street... et 'Bojo' en remet : il se réserve le droit de ne pas accepter les conditions de Bruxelles et assure que les négociations ne se poursuivront pas au-delà du 31 décembre (démentant une rumeur qui circulait ce matin).

Copyright (c) 2020 CercleFinance.com. Tous droits réservés.