Les actions ont oscillé entre gains et pertes tout au long de la semaine, les investisseurs restant très prudents sur fond de nouvelles tensions commerciales sino-américaines, de taux d’intérêt à la hausse et du psychodrame sur le plafond de la dette américaine. Avant le Columbus Day lundi, les trois indices phares outre-Atlantique ont cependant réussi à finir dans le vert, grâce à l’accord trouvé jeudi au Congrès pour éviter un défaut de paiement, avec le relèvement de la limite d’endettement du pays de 480 milliards de dollars. Ce qui va permettre d’assurer les paiements jusqu’en décembre. Par ailleurs, les demandes d’allocation chômage ont baissé la semaine dernière (-326 000), mettant ainsi un terme à trois semaines de hausse d’affilée. Le S&P 500 a gagné +0.79%, le Dow Jones Industrial Average gained a progressé de +1.22% tandis que le Nasdaq affichait péniblement +0.09%. Les petites valeurs ont sous-performé les grandes capitalisations (Russell 2000 en baisse de -0.38%).

A l’international, la plupart des grands indices ont clôturé la semaine en territoire positif. Le MSCI EMU a ainsi pris +0.72%. Le MSCI World a gagné +0.69%. En revanche, les marchés asiatiques ont fini en ordre dispersé, le Shanghai Composite et le NIFTY 50 progressant de +0.67% et +2.07% respectivement, tandis que le NIKKEI corrigeait significativement (-2.51%).

Le secteur de l’énergie au zénith

Pour la quatrième semaine consécutive, les valeurs énergétiques se sont envolées de +5.02% alors que les prix du pétrole continuaient à monter inexorablement (brut WTI en hausse hebdomadaire de +4.57%, soit sept semaines de gains d’affilée). Les pays principaux pays producteurs ont effectivement décidé de limiter la hausse de l’offre. Parmi les secteurs cycliques, les valeurs financières ont rebondi fortement (+2.26%), soutenues par la hausse des rendements des emprunts d’Etat avec le 10 ans américain dorénavant au-dessus de +1.6%. Au sein des secteurs défensifs, les services d’utilité publique (+1.45%) et les biens de consommation courante (+1.40%) se sont bien comportés, à l’inverse de la santé (-0.30%) et de l’immobilier (-0.77%) qui sont restés ancrés dans le rouge. Ce fut également une semaine morose pour les services de communication (-0.13%), plombés par Facebook (-3.78%). Le géant des réseaux sociaux a été victime d’une panne géante qui a complètement paralysé son activité durant près de six heures. Pour ne rien arranger, France Haugen, une ancienne salariée du groupe a témoigné à charge devant le Congrès. Celle qui est présentée par les médias comme une « lanceuse d’alerte » a expliqué que les produits de Facebook « avaient un impact négatif sur les enfants, semaient la division et affaiblissent notre démocratie ».

Les obligations dans le rouge vif

Le rendement de l’emprunt d’Etat américain à 10 ans a atteint son plus haut niveau depuis mai 2021 (+1.61%, i.e. +14 points de base sur la semaine). L’Europe a suivi la même tendance avec le Bund et l’OAT de même échéance à -0.15% et +0.20% respectivement.

Les obligations de notation investissement ont une nouvelle fois accusé le coup (-0.28% en Europe et -0.84% aux Etats-Unis). Les titres à haut rendement ont suivi la tendance baissière (-0.37% en Europe, -0.31% outre-Atlantique) et la dette émergente n’a pas fait mieux (-0.65% en devises locales), enregistrant sa cinquième semaine dans le rouge.

Enfin, l’or a perdu -0.22% (cours spot à $1 757.13 l’once) avec un indice dollar quasiment inchangé à 94.104.

Trouvez et comparez plus de 7400 ETF avec nos outils gratuits :

  • Sélecteur d’ETF
  • Observatoire ESG
  • Téléchargez le Trackinsight Global ETF Survey 2021