Le groupe franco-néerlandais, qui détient 25% d'Alitalia depuis 2009, a jusqu'au 15 novembre pour décider de participer ou non à cette augmentation de capital et est pour l'instant resté mystérieux sur ses intentions.

Air France-KLM a approuvé à la mi-octobre comme les autres actionnaires d'Alitalia le principe d'une augmentation de capital d'urgence de 300 millions d'euros, mais plaide pour une restructuration plus radicale que celle, très provisoire, envisagée par le groupe italien.

"Dans le périmètre actuel, Alitalia n'est pas viable", dit une source interne à Air France-KLM, citée par le site d'informations économiques, précisant qu'AF-KLM accepterait de se laisser diluer à moins de 10% s'il ne participe pas à l'augmentation de capital.

Un porte-parole d'Air France-KLM s'est refusé à tout commentaire.

Rome a monté un plan d'urgence de 500 millions d'euros comprenant, outre l'augmentation de capital, pour 200 millions d'euros de nouvelles lignes de crédit.

"Alitalia pourrait avoir des difficultés en février-mars, au printemps au plus tard", estime plusieurs sources citées par latribune.fr.

Air France-KLM était entré au capital d'Alitalia en 2009 dans le cadre d'un consortium d'investisseurs nommé CAI, alors que la compagnie italienne était en cessation de paiement. A l'époque, CAI avait déboursé un peu plus d'un milliard d'euros pour reprendre Alitalia.

Cyril Altmeyer, édité par Dominique Rodriguez