New York (awp/afp) - Les grandes banques américaines étaient de nouveau malmenées à Wall Street lundi, les investisseurs s'interrogeant sur leur nécessaire réorganisation après la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.

Vers 15H00 GMT, l'indice regroupant l'ensemble des valeurs financières était en baisse de 2,97%, plombé principalement par le secteur bancaire.

Après un vendredi noir qui les avait vu connaître leur plus mauvaise séance depuis la perte du triple A des Etats-Unis en août 2011, les actions bancaires étaient de nouveau à la peine.

JPMorgan Chase, première banque américaine en termes d'actifs, perdait 3,83% à 57,32 dollars, Bank of America 5,27% à 12,31 dollars, Citigroup 3,61% à 38,84 dollars, Goldman Sachs 2,17% à 138,78 dollars et Morgan Stanley 5,12% à 23,26 dollars.

Ces cinq établissements emploient plus de 40.000 personnes au Royaume-Uni et y ont installé leur quartier général européen.

De la City à Londres, elles achètent et vendent pour le compte de leurs clients européens des produits financiers, y gèrent leurs actifs et conseillent les entreprises européennes dans leurs différentes transactions (fusions-acquisitions, levées de fonds, financements, émissions de titres de participations, entrées en Bourses...).

Jusqu'ici, les grandes banques américaines possèdent un "passeport européen" leur permettant d'accéder au marché continental et ses 28 pays sans restriction. Mais la sortie du Royaume-Uni de l'UE pourrait les priver de ce précieux sésame et les contraindre à chercher une solution de repli.

Jamie Dimon, PDG de JPMorgan Chase, a reconnu jeudi que le "Brexit" requiert des "changements à la structure de notre entité locale".

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