Le titre a débuté à 43 euros mais il a ensuite cédé du terrain et se traitait à 42,45 euros vers 9h25 GMT, soit 2,3% en dessous du prix de référence fourni par la Bourse italienne.

Ferrari avait fini à 48 dollars jeudi à Wall Street.

L'action Fiat Chrysler Automobiles (FCA) chutait de son côté de 33,71% à 8,5650 euros, conséquence de la scission de son actif jugé le plus attractif, qui risque de concentrer désormais l'attention des investisseurs sur l'endettement de FCA, les retards de plusieurs nouveaux modèles et un plan de croissance à cinq ans que nombre d'analystes jugent trop ambitieux.

FCA n'avait vendu que 10% du capital de Ferrari dans le cadre de l'introduction à la Bourse de New York en octobre, et il a ensuite distribué le solde de sa participation, soit 80%, à ses propres actionnaires. Les 10% restants sont détenus par Piero Ferrari, le fils du fondateur, qui conservera ses parts.

Ce dernier a signé le mois dernier un pacte d'actionnaires avec Exor, la holding de la famille Agnelli, qui possède environ 23,5% du capital de Ferrari.

Avec la cotation à Milan, le flottant du constructeur au cheval cabré avoisine 67%.

Le cours de FCA a bondi de 70% depuis octobre 2014, lorsque l'administrateur délégué du groupe, Sergio Marchionne, s'est engagé à distribuer une part importante du capital de Ferrari aux actionnaires .

L'entrée en Bourse du constructeur de luxe a aussi permis à FCA d'empocher plus de quatre milliards de dollars (3,66 milliards d'euros).

(Stephen Jewkes, Marc Angrand pour le service français, édité par Juliette Rouillon)