STUTTGART (dpa-AFX) - De bonnes affaires avec les banques et l'industrie n'ont permis au prestataire de services informatiques GFT Technologies que d'enregistrer une petite hausse de ses bénéfices. Pour le reste de l'année, la présidente du directoire Marika Lulay s'attend toujours à une croissance plus forte. La nouvelle filiale Sophos Solutions de Colombie devrait également y contribuer. Les investisseurs en bourse n'ont toutefois pas été enthousiasmés par ces déclarations mercredi : L'action GFT a nettement baissé.

Dans l'après-midi, le titre était l'un des plus gros perdants de l'indice des petites valeurs SDax, avec une baisse de 5 % à 27,20 euros. Depuis son record de 49 euros atteint en 2022, l'action GFT a fortement perdu de sa valeur.

L'expert du secteur Andreas Wolf, de la société d'analyse Warburg Research, ne s'est toutefois pas laissé déstabiliser par les derniers chiffres trimestriels. Ils ont montré un début d'année lent, comme on pouvait s'y attendre, a-t-il écrit le matin. Il conseille toujours d'acheter l'action et pense que le cours va atteindre 47 euros.

Au premier trimestre, le chiffre d'affaires de GFT a augmenté de 13% en comparaison annuelle pour atteindre 212,4 millions d'euros, a annoncé l'entreprise mercredi à Stuttgart. L'activité a connu une croissance particulièrement forte en Europe, de 27 pour cent. Cela est dû en particulier à l'Allemagne, où le chiffre d'affaires de GFT a même bondi de 61 %.

L'évolution des bénéfices n'a cependant pas suivi la croissance du chiffre d'affaires : le résultat avant intérêts et impôts (Ebit ajusté), corrigé des postes spéciaux, a augmenté de 6% pour atteindre 17,2 millions d'euros. Le bénéfice n'a même augmenté que de 1 % pour atteindre 10,6 millions d'euros.

La présidente de GFT, Marika Lulay, estime toutefois que l'entreprise est en bonne voie pour augmenter son chiffre d'affaires de 15 % cette année, comme prévu. En effet, le spécialiste bancaire Sophos Solutions, nouvellement acquis, n'est pris en compte dans les chiffres du groupe que depuis le 1er février.

Lulay a néanmoins fait une entorse à son objectif de chiffre d'affaires : en raison d'un reclassement comptable au Brésil, le résultat ne devrait atteindre que 905 millions d'euros au lieu de 920 millions d'euros. Le bénéfice d'exploitation ajusté (Ebit ajusté) devrait toutefois augmenter comme prévu de 16 pour cent à 85 millions d'euros. Pour le bénéfice avant impôts, la direction vise toujours une augmentation de six pour cent à 72 millions d'euros./stw/nas/he