Vers 11h05, le titre s'adjuge 7,38% à 32,035 euros, plus forte hausse de l'EuroFirst 300, qui avance de 0,1%.

Le groupe néerlandais est considéré comme un baromètre de la conjoncture car les entreprises tendent à embaucher des intérimaires au début des phases de redressement de l'économie, plutôt que d'augmenter leurs effectifs permanents.

"Les marchés européens montrent quelques signes d'amélioration", a déclaré son directeur général Ben Noteboom, ajoutant que cette tendance à l'amélioration progressive constatée au premier trimestre se prolongeait au mois d'avril.

Le revenu par jour ouvré, mesure utilisée pour faciliter les comparaisons entre différents marchés, a augmenté de 4% en Espagne en mars sur un an et de 1% au Portugal.

Au premier trimestre, le revenu par jour ouvré a globalement baissé de 3,7% par rapport à la même période de 2012, après un recul de 5,3% au quatrième trimestre. Pour le seul mois de mars, le revenu par jour ouvré a baissé de 2,6%, a précisé le directeur financier.

"Nous ne voulons pas encore parler de reprise, mais il y a une stabilisation", a-t-il dit.

Randstad a conclu ce mois-ci un accord de rachat des opérations européennes de son concurrent USG People pour 20 millions d'euros afin de renforcer sa position en Espagne, Italie, Pologne, Suisse, Luxembourg et Autriche.

Le groupe a publié un bénéfice avant intérêts, impôt et provisions (Ebita) du premier trimestre en baisse de 17% à 91,5 millions d'euros sur un chiffre d'affaires de 3,832 milliards d'euros.

Les analystes interrogés par Reuters attendaient un Ebita de 92,9 millions d'euros sur un chiffre d'affaires de 3,776 milliards.

Sara Webb; Juliette Rouillon pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat