Les tensions financières dans les pays émergents résultent d'une combinaison de
trois facteurs, analyse Groupama AM dans son Point Mensuel Environnement Economique. Tout d'abord, l'évolution de la politique monétaire américaine avec le ralentissement des achats d'actifs par la Fed a provoqué une réappréciation générale du risque, et ainsi un reflux de liquidités des pays émergents les plus à risque.

Le ralentissement de la croissance chinoise a par ailleurs alimenté la baisse du prix des matières premières industrielles, particulièrement pénalisante pour les pays producteurs et exportateurs de ces matières premières.

Enfin, l'accumulation de déséquilibres macroéconomiques dans certains pays est
devenue moins acceptable au fur et à mesure que l'on prenait conscience des limites
intrinsèques de certains "modèles" de croissance (investissement trop élevé en
Chine ou au contraire, investissement insuffisant en Inde et au Brésil), observe le gérant.