L'euro-dollar recule timidement à 1,090 contre 1,092 vendredi soir, mais la parité phare du marché des changes avait chuté jusqu'à près de 1,080 vendredi en début d'après-midi, à l'annonce des créations d'emplois aux Etats-Unis pour décembre.

Le Département du Travail a recensé la création de 292.000 postes non agricoles, alors que le consensus en prévoyait 210.000. Le taux de chômage est resté inchangé à 5%, avec pourtant une légère hausse du taux de participation au marché du travail.

'Le rapport démontre clairement une nouvelle amélioration des conditions du marché du travail et peut aider à justifier une nouvelle hausse de taux directeur en mars (notre scénario de base)', réagissait Natixis.

'L'absence de hausse des salaires devrait contraindre la Fed à adopter une politique monétaire mesurée dans les prochains mois', note cependant Barclays Bourse, un point de vue qui semble pouvoir expliquer la remontée de l'euro-dollar jusqu'à 1,092 vendredi soir.

Par rapport à vendredi soir, l'euro-yen reste stable vers 128,2 et le dollar-yen s'apprécie de 0,3% à 117,6. Enfin, l'euro-livre sterling dévisse de 0,5% à 0,749 et l'euro-franc suisse cède 0,2% à 1,085.

La monnaie unique se replie sur fond de regain d'incertitude politique en Espagne après l'élection d'un indépendantiste à la tête de la Catalogne, de quoi ranimer le projet d'une sécession de cette région qui constitue le poumon économique de l'Espagne.

'Dans ce contexte, les discussions entre l'ensemble des partis pour trouver une majorité et un nouveau président du gouvernement à Madrid devrait durer, et on n'a que peu de chances d'échapper à des législatives anticipées en Espagne', pointe Natixis.

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