* Les valeurs FINANCIÈRES ont été les principales bénéficiaires en Bourse de la reprise des discussions entre Athènes et ses créanciers et du regain d'optimisme sur la capacité des pays de la zone euro à se refinancer.

SOCIÉTÉ GÉNERALE a pris 13,15% à 20,095 euros, CRÉDIT AGRICOLE 9,21% à 4,838 euros, BNP PARIBAS 8,23% à 34,70 euros et AXA 6,33% à 11,67 euros. L'indice Stoxx des banques (+6,17%) a signé la plus forte progression sectorielle en Europe devant celui des assureurs (+3,7%).

* ALSTOM a avancé de 13,71% à 28,15 euros, plus forte hausse du CAC 40 et du SBF 120, le spécialiste des infrastructures d'énergie et de transport tablant pour le premier trimestre de cette année -le dernier de son exercice 2011-2012- sur "un fort niveau de commandes" et des ventes "en net progrès" par rapport aux trimestres précédents.

* Les valeurs CYCLIQUES ont bénéficié du regain d'optimisme des investisseurs sur la crise de la dette et ses conséquences sur la croissance.

ALCATEL-LUCENT s'est octroyé 7,51% à 1,561 euro, ARCELORMITTAL 4,07% à 16,365 euros et LAFARGE 3,71% à 31 euros. Hors CAC, DERICHEBOURG a avancé de 9,18% à 2,784 euros.

* A rebours de tendance, SAFRAN a reculé de 3,02% à 23,90 euros, plus forte baisse du CAC 40 et du SBF 120. Selon le journal italien MF, Safran a demandé aux autorités européennes d'évaluer les problèmes de concurrence que pourrait poser une éventuelle offre sur Avio. Le quotidien avance une offre de plus de 3,0 milliards d'euros, un montant jugé élevé par un analyste.

* CARREFOUR (-1,12% à 17,265 euros) a prévenu que la baisse de son résultat opérationnel 2011 se situerait dans le bas de la fourchette de ses prévisions et que le déploiement de Planet serait "ajusté" cette année.

* VEOLIA ENVIRONNEMENT a perdu 0,72% à 8,08 euros. HSBC a abaissé son conseil de surpondérer à neutre alors que la Commission européenne a annoncé mercredi l'ouverture d'une procédure formelle pour enquêter sur une éventuelle entente entre SUEZ ENVIRONNEMENT (-0,49% à 9,097 euros), Veolia et Saur dans le marché de l'eau et des eaux usées en France.

* Illustrant le regain d'optimisme du marché les valeurs DÉFENSIVES ont souffert, PERNOD RICARD abandonnant 1,08% à 73,53 euros et SANOFI 0,9% à 55,97 euros. Les indices Stoxx des pharmaceutiques (-0,34%) et celui de l'alimentation et des boissons (-0,35%) ont signé les deux plus fortes baisses sectorielles en Europe.

* RÉMY COINTREAU a reculé de 1,96% à 65,09 euros après avoir gagné près de 7% depuis le début de l'année. Le numéro deux français des spiritueux a annoncé une croissance organique de ses ventes de 30,5% au titre de son troisième trimestre grâce au bond des livraisons de cognac pour le Nouvel An chinois.

* Les GROUPES IMMOBILIERS continuent de profiter des projets du gouvernement en matière de logements, Nicolas Sarkozy ayant annoncé mercredi une décision prochaine sur "des mesures extrêmement puissantes pour doper l'offre de logements".

Plusieurs brokers ont ainsi relevé leur conseil et/ou leurs objectifs de cours sur les groupes plus exposés au marché du logement qu'à celui des bureaux.

FONCIÈRE DES RÉGIONS a pris 5,56% à 47,425 euros et GECINA 4,84% à 70,24 euros. L'indice sectoriel Stoxx a fini sur un gain de 3,42%.

NEXITY (+13,04% à 21,635 euros) s'attend à une baisse des transactions immobilières cette année en France mais pense pouvoir augmenter sa part de marché en tirant profit des difficultés de financement de certains de ses concurrents, a déclaré à Reuters son PDG, Alain Dinin.

KAUFMAN & BROAD s'est octroyé 4,61% à 15,87 euros, le promoteur immobilier profitant également d'une publication annuelle jugée rassurante par le marché.

* TECHNICOLOR a bondi de 10,69% à 1,45 euro, la valeur, une "penny stock", rebondissant sur un support technique important touché le 16 janvier à un peu plus de 1,2 euro pour se rapprocher d'un seuil de résistance majeur à 1,5 euro.

* TELEPERFORMANCE (+3,37% à 18,725 euros) a annoncé que Jacques Berrebi, cofondateur du groupe, quitterait fin février ses fonctions de censeur et à la fin du premier semestre toutes ses fonctions opérationnelles. Il a en outre confié à UBS un mandat de vente de la totalité de ses actions, qui représentent environ 1,77% du capital, selon les données Thomson Reuters.

Alexandre Boksenbaum-Granier et Raoul Sachs, édité par Jean-Michel Bélot