Paris (awp/afp) - La Bourse de Paris faisait du surplace jeudi après-midi (-0,02%) dans le sillage d'un début en légère baisse à Wall Street, la prudence dominant après le compte-rendu de la banque centrale américaine (Fed).

A 15H57 (14H57 GMT), l'indice CAC 40 perdait 1,17 point à 4.898,23 points, dans un volume d'échanges de 1,6 milliard d'euros. La veille, il avait fini complètement stable.

La cote a ouvert en léger recul avant d'atteindre l'équilibre et de s'y maintenir, tentant de ne pas trop s'éloigner du seuil symbolique des 4.900 points franchi en début de semaine. L'ouverture en légère baisse à la Bourse de New York n'est pas venue dynamiser un marché atone.

"L'optimisme reste dominant sur les marchés financiers mais (...) la tendance peut très rapidement devenir négative", souligne Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.

A proximité des 4.900 points, la configuration technique appelle "à la prudence", a noté pour sa part Thierry Claudé, un gérant de Barclays Bourse.

La publication du compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine mercredi soir n'a pas apporté de grosses surprises, mais la tonalité circonspecte semblait inciter les investisseurs à davantage de retenue que dans les premières séances de l'année.

Le comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) avait décidé mi-décembre de relever son taux directeur pour la deuxième fois en dix ans.

Mais d'après le compte-rendu de cette réunion, ses membres semblent parallèlement douter de la marche à suivre dans les prochains mois, alors que le président Donald Trump prendra possession du Bureau Ovale le 20 janvier.

Du côté des indicateurs, les prix à la production industrielle dans la zone euro ont progressé de 0,3% en novembre.

Aux États-Unis, les créations d'emplois dans le secteur privé ont marqué le pas en décembre en augmentant bien moins que prévu, selon l'enquête mensuelle ADP, tandis que les inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis ont fortement baissé.

Sur le terrain des valeurs, CGG plongeait de 12,92% à 12,47 euros, pénalisé par la décision annoncée par le groupe parapétrolier d'entamer des discussions en vue d'une restructuration financière.

Plusieurs groupes du secteur de l'aéronautique bénéficiaient par ailleurs de relèvements de recommandations. Airbus (+2,05% à 64,70 euros) a vu la sienne relevée à "surpondérer" par Morgan Stanley et à "neutre" par JPMorgan qui a aussi remonté celle de Zodiac Aerospace (+3,07% à 22,70 euros) à "surpondérer", tout comme celle de Dassault Aviation (+1,43% à 1.115,85 euros).

A l'inverse Safran perdait 1,26% à 67,65 euros, après l'abaissement de sa recommandation à "neutre" par Credit Suisse.

LDC refluait de 1,36% à 96,97 euros, ralenti par des prises de bénéfices après des séances particulièrement dynamiques, alors que le volailler a vu son chiffre d'affaires augmenter de 2% au 3e trimestre de son exercice décalé 2016/2017, et a annoncé être entré en négociations exclusives pour l'acquisition du groupe Lionor.

Diaxonhit perdait 3,03% à 0,32 euro. La société de diagnostic in vitro a annoncé l'acquisition de 100% du capital d'un autre groupe français, Eurobio, pour 28,9 millions d'euros, dans l'objectif de devenir un acteur de référence au niveau européen dans son secteur.

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