Paris (awp/afp) - La Bourse de Paris restait dans le rouge (-0,42%) mercredi, souffrant à l'instar de Wall Street qui a fait ses premiers pas en baisse, d'une poussée de tension sur le marché obligataire américain.

A 15H41 (14H41 GMT), l'indice CAC 40 lâchait 23,42 points à 5.500,52 points dans un volume d'échanges de 2,3 milliards d'euros. La veille, il avait fini en progression de 0,67%, finissant au plus haut depuis le 3 janvier 2008.

Après une ouverture à l'équilibre, la cote Parisienne a commencé à fléchir en fin de matinée, s'inquiétant de la remontée nette des taux d'emprunt américains à long terme alors que selon Bloomberg, des responsables chinois ont recommandé de ralentir voire suspendre les achats de dette américaine.

"Le marché connaît une petite correction en lien avec la remontée des taux d'intérêts américains", a observé auprès de l'AFP Daniel Larrouturou, directeur général délégué de Diamant Bleu Gestion.

Du côté des indicateurs, la Chine a vu son indice des prix à la consommation accélérer moins qu'attendu en décembre tandis que les prix à la production ont enregistré de nouveau un fort ralentissement.

En France, la production industrielle s'est repliée de 0,5% en novembre après avoir nettement augmenté le mois précédent. Et aux Etats-Unis, les prix des produits importés ont à peine augmenté en décembre.

Les stocks hebdomadaires américains de pétrole brut sont encore attendus alors que les prix du pétrole ont dépassé mercredi des plus hauts depuis trois ans.

Sur le front des valeurs, Veolia Environnement souffrait (-4,15% à 21,02 euros) d'un abaissement de sa recommandation à "neutre" contre "acheter" auparavant par Goldman Sachs.

Air France-KLM s'affichait en queue de peloton (-4,99% à 13,51 euros) sur fond de prises de bénéfices après une année exceptionnelle.

Airbus prenait 2,70% à 89,23 euros alors que la Chine a passé commande de 184 Airbus A320 pour 13 compagnies aériennes pour livraison 2019-2020, au prix catalogue, selon une annonce mercredi de la présidence française, au dernier jour de la visite d'Emmanuel Macron en Chine.

Derichebourg perdait 10,77% à 7,91 euros, pâtissant de l'annonce d'une cession pour environ 10% d'actions du groupe spécialisé dans le recyclage par la Compagnie financière pour l'environnement et le recyclage (CFER), holding de la famille Derichebourg, principal actionnaire du groupe du même nom.

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